L'impensable est aux portes du football français : le Paris-SG et son budget pharaonique, 670 millions d'euros pour la saison alors que la plupart de leurs opposants dans l'Hexagone bricolent avec 40, peut occuper la queue du classement de Ligue 1 dimanche soir avec deux défaites en deux matchs, après «le Classique» contre l'Olympique de Marseille qui se disputera dans un Parc des Princes en jauge de spectateurs réduite. La défaite de jeudi à Lens (0-1) est passée par là, la palanquée de joueurs mis au frais pour cause de tests positifs au coronavirus (Kylian Mbappé, Mauro Icardi, Keylor Navas, Angel Di Maria, Neymar, Leandro Paredes, Marquinhos) explique certaines choses autant qu'elle traduit l'impuissance du club à peser sur le comportement des joueurs qu'il a sous contrat (la fameuse «préparation invisible», qui commandait de ne pas aller se contaminer en groupe à Ibiza) ; et l'Olympique de Marseille tient une occasion rare : il n'a plus battu le Paris-SG depuis l'automne 2011, les prémices de l'ère qatarie.
Neymar et Di Maria ont repris l'entraînement mais Thomas Tuchel, l'entraîneur parisien, a prévenu : «Les faire revenir [pour le match de dimanche] est toujours risqué. On doit parler avec le médecin et les joueurs. S'il y a un risque, on ne le prendra pas. Physiquement, on ne relance pas des joueurs aussi rapidement. Mais c'est sûr que jouer avec des jeunes à leur place contre Marseille à la maison, ce n'est pas facile non plus. Mais si, par exemple, Neym