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Décryptage

PSG : angles morts et mystères d'une finale perdue

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Retour sur la défaite de dimanche en finale de la Ligue des champions face au Bayern, et ce qu'elle dit de la situation du club parisien.
Le Munichois David Alaba et le Parisien Neymar dimanche soir lors de la finale de la Ligue des champions à Lisbonne. (MANU FERNANDEZ/AFP)
publié le 24 août 2020 à 16h06
(mis à jour le 24 août 2020 à 18h06)

Il en va du foot comme du reste : on gagne ensemble et on perd seul. Dans les heures qui ont suivi la courte (0-1) défaite du Paris-Saint-Germain dans un stade de la Luz désert face au Bayern Munich, les joueurs parisiens se sont dispersés en étoile : qui dans le vestiaire sans attendre le protocole, qui au pied du podium où Manuel Neuer et les siens faisaient la foire – le gardien allemand immortalisera la scène sur Instagram «en direct du Veledrome (sic) Marseille», on sait rigoler dans le vestiaire allemand –, qui sur les réseaux sociaux. Et enfin Neymar dans les bras du coach bavarois, Hans-Dieter Flick, qui lui ­témoigna alors son «respect».­

Curieuse impression d'incomplétude : pas seulement due à l'absence de public ou à la défaite, mais aussi dans les mots ou les images qui l'ont accompagnée. Pour l'essentiel, le milieu parisien Ander Herrera a statué : «Honnêtement, on se sent comme des merdes.» Dans les angles morts d'une finale âpre, un peu sale, disputée : quelques mys­tères.

 Qu’est-ce qui a manqué au Paris-Saint-Germain dimanche ?

Le football se raconte a posteriori, à la lumière du résultat final : ­Zinédine Zidane s’en amusait parfois au crépuscule de sa carrière de joueur, quand il finassait moins qu’aujourd’hui, et l’entraîneur ­argentin Marcelo Bielsa délivrait master class sur master class sur le sujet, du temps de sa flamboy

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