A la fin de la demi-finale remportée contre le RB Leipzig (3-0), qui expédiait le Paris-SG vers la finale de Ligue des champions de ce dimanche contre le Bayern Munich, le milieu italien du Paris-SG Marco Verratti, rentré en toute fin de match, exultait, sautait, chantait. Dans le vestiaire, son regard et ses gestes étaient ceux d'un adolescent qui sortait pour la première fois sans ses parents et qui avait goûté l'ivresse. C'était le bonheur, le vrai : un sentiment évanescent au-delà du résultat, un instant plus fort que le reste. Verratti, c'est déjà un regard et un sourire. Permanent : un but qu'un coéquipier a marqué lors d'un match quelconque, un geste réussi à l'entraînement, une blague de Julian Draxler ou Angel Di Maria. L'insouciance d'un joueur qui sait que le football professionnel tient moins au talent qu'aux détails, l'insouciance d'un homme qui a conscience que le bonheur passe vite.
«Un phénomène»
Le sourire de Verratti est le reflet de l'âme de ce Paris-SG post-confinement. Le groupe rit, danse et festoie ensemble depuis plusieurs mois, presque quotidiennement. Le club est arrivé au sommet du foot européen, sur le