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Analyse

PSG : les copains devant

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Emmené par un Neymar affamé et partageur, le club parisien semble avoir enfin accepté de voir le foot comme un sport collectif. Il faudra au moins ça face au Bayern, dimanche, en finale de Ligue des champions.
Les Parisiens Neymar et Mbappé en demie face à Leipzig, mardi. (Photo UEFA. Icon Sport)
publié le 21 août 2020 à 17h56
(mis à jour le 21 août 2020 à 19h56)

Une idée communautaire ? Au Paris-SG ? Les joueurs parisiens regagnant leur hôtel dans la nuit de mardi à mercredi, une heure après leur qualification pour la finale de Ligue des champions aux dépens du RB Leipzig (3-0), dans une euphorie indescriptible : Neymar en chef de meute chaussant des lunettes bleues pour les selfies, Eric Choupo-Moting tout en déhanché, une haie d’honneur de supporteurs transis de frustration par la rafale de huis-clos qui accompagne les triples champions de France vers les sommets depuis un mois. Bref exutoire de fan entre les mailles de l’empilage de protocoles sanitaires, exutoire de joueur en compétition : la nuit pour savourer et pas une minute de plus.

Le lendemain matin, au petit déjeuner, le carrosse redevient toujours citrouille. La règle vaut sur les cinq continents.

«Rapport aux autres»

Sauf quand on la contourne. Le Paris-Saint-Germain disputera la première finale de Ligue des champions de son histoire, la septième d’un club français (1), et la singulière aventure lisboète du Paris-Saint-Germain a été éclairée comme jamais une demi-heure après la demi-finale de mardi.

C’est rien de moins que Kylian Mbappé qui s’y est collé. Ce qui prenait un sens très particulier dans le contexte : moins en vue contre Leipzig qu’Angel Di María (deux passes décisives, un but) et

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