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Départ des 24 Heures du Mans, sous le regard de François Hollande

L'acteur et pilote américain Patrick Dempsey, lors de la conférence de presse avant la 83e édition des 24 Heures du Mans, le 12 juin 2015 (Jean-François Monier /Photo Jean-François Monier . AFP)
par AFP
publié le 13 juin 2015 à 16h14

C'est une première depuis Georges Pompidou en 1972. François Hollande a assisté samedi à 15h précises au départ de la 83e édition des 24 Heures du Mans.

C'est Bill Ford, président de la marque américaine du même nom et descendant d’Henry Ford, a eu l’honneur de libérer le peloton de 55 voitures, emmené pendant le tour de chauffe par le détenteur du record de victoires aux 24 Heures, le Danois Tom Kristensen, qui a pris sa retraite sportive l’an dernier.

Huées des spectateurs

François Hollande a qualifié cette course «d'événement mondial» et souligné son rôle «stratégique» de «centre de recherches pour les technologies du futur». Le chef de l'Etat a été sifflé et même hué par des spectateurs installés en tribune ou dans les loges privées, pendant qu'il remontait la ligne droite des stands, trois heures avant le départ. Il a assuré qu'il n'était pas en campagne électorale.

«Moi aussi, j'ai 24 heures à vivre tous les jours, donc j'essaie d'utiliser mon temps le mieux possible: pas pour mon plaisir, mais pour les Français», a affirmé le Président qui multiplie depuis plusieurs semaines les déplacements en France comme à l'étranger.

Arrivé au circuit en fin de matinée, M. Hollande a rendu visite aux équipes Toyota, Alpine et Audi, accompagné des ministres de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, et de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, originaire de la Sarthe.

Promotion «de l’industrie automobile française»

François Hollande était déjà venu au Mans, en spectateur, alors qu'il était encore étudiant: «Je m'en souviens très bien car j'étais venu en moto et ma moto avait très bien fonctionné», a-t-il confié. Il se souvient aussi du nom du vainqueur cette année-là : le Belge Jacky Ickx, six fois victorieux dans la Sarthe.

«Ce qui se prépare ici au 24 Heures, c'est la voiture de demain, ce sont des économies d'énergie, donc c'est très important», a aussi affirmé le Président Hollande, pour qui cette course «n'est pas simplement un moment de rassemblement pour les passionnés. C'est aussi un laboratoire.» «Grâce aux 24 Heures, il y a des améliorations apportées aux moteurs, au freinage, et une diminution de la consommation de carburant», a ajouté le chef de l'Etat.

Il souhaitait aussi, en venant au Mans, participer à la promotion «de l'industrie automobile française», notamment en s'arrêtant au stand de la marque Alpine, victorieuse des 24 Heures en 1978.