Bouton Lire dans l'app Lire dans l'app
Répression

En Algérie, tollé après la condamnation du journaliste Khaled Drareni

Article réservé aux abonnés
Le directeur du site d’information «Casbah Tribune» a été condamné en appel à deux ans de prison ferme à Alger, provoquant l'indignation de plusieurs ONG, avocats et membres de la société civile.
Des manifestants demandent la libération du journaliste Khaled Drareni, à Alger, lundi. (RYAD KRAMDI/Photo Ryad Kramdi. AFP)
publié le 15 septembre 2020 à 14h23
(mis à jour le 15 septembre 2020 à 16h23)

Mardi soir, Khaled Drareni passera une 171nuit en prison. Arrêté début mars alors qu'il couvrait des manifestations du Hirak, le mouvement de protestation anti-régime, le correspondant de TV5 Monde et de l'ONG Reporters sans frontières (RSF) en Algérie a été condamné mardi matin en appel à deux ans de prison ferme. Sous le coup des mêmes chefs d'accusation, les activistes Samir Benlarbi et Slimane Hamitouche ont pour leur part été condamnés à quatre mois de prison.

«Nous sommes scandalisés par l'entêtement aveugle des juges algériens. [Le] maintien en détention [de Khaled Drareni] est la preuve d'un enfermement du régime dans une logique de répression absurde, injuste et violente», a immédiatement réagi Christophe Deloire, secrétaire général de RSF. «Nous sommes écœurés, choqués et déçus. Cette bataille n'est pas terminée Monsieur Tebboune [le président algérien, ndlr], le monde saura qui vous êtes», a pour sa part tweeté Chekib Drareni, le frère du condamné.

Contactée par Libération, l'avocate du journaliste, Me Aouicha Bekhti, se dit «sous le choc» : «Nous nous doutions qu'il ne serait pas relaxé mais nous espérions une peine avec sursis.» Elle décrit Khaled Drareni comme un homme «très fort et optimiste», qui lui avait confié êt

Tag QA