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États-Unis

Investi par le Parti républicain, Trump promet «le rêve américain»

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Dans son discours d'investiture, jeudi à Washington, le président-candidat a agité la menace du «programme socialiste de destruction» de son rival démocrate, Joe Biden.
L'utilisation de la Maison Blanche comme lieu d'évènements de campagne vaut à Donald Trump de nombreuses critiques. (Evan Vucci/Photo Evan Vucci. AP)
publié le 28 août 2020 à 7h14

Des sonos, des micros, des mégaphones et des percussions : le mot d'ordre du rassemblement festif, jeudi soir au nord de la Maison Blanche, était clair : «Faire du bruit !», rigole Shonda, infirmière dans la capitale fédérale américaine. Elle a rejoint un groupe d'amis sur la «Black Lives Matter Plaza», une section de rue où le slogan antiraciste a été peint en immenses lettres jaunes, officiellement renommée ainsi par la maire de la ville en juin, dans le sillage des manifestations contre les violences policières déclenchées par la mort de George Floyd à Minneapolis. «On veut que Trump nous entende, même s'il est de l'autre côté du bâtiment, reprend Shonda. Pour le prévenir qu'en novembre, il va nous entendre.» «Fuck Donald Trump !», crie dans son mégaphone un type à vélo, qui slalome entre les manifestants.

«Optimisme sans limite»

De l'autre côté de la résidence présidentielle, sur les pelouses sud, s'achèvent quatre jours de convention républicaine. Plus de 1500 invités, proches et supporteurs du milliardaire, assistent au discours de Donald Trump. Scène inédite, les jardins de la Maison Blanche ont été transformés en arène de meeting politique, avec estrade, «Trump-Pence» et «Make America Great Again» visibles d