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Récit

Aux Etats-Unis, une fin de campagne en pointillé pour cause de coronavirus

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L’épidémie de Covid-19, toujours hors de contrôle dans certains Etats, notamment en Floride, contraint les deux principaux partis à tenir des conventions sans public. Seul le choix du lieu où Trump prononcera son allocution reste à définir.
Joe Biden et Kamala Harris à l’issue d’un débat pour les primaires démocrates, à Houston le 12 septembre. (Photo Mike Blake. Reuters)
publié le 12 août 2020 à 18h26

Le processus de sélection de la colistière de Joe Biden représentait l’unique feuilleton politique à suspense de l’été, à moins de trois mois de l’élection présidentielle, et dans une campagne réduite a minima par une pandémie du nouveau coronavirus toujours hors de contrôle aux Etats-Unis. Le Covid-19, qui a contaminé plus de 5 millions de personnes et fait près de 165 000 morts dans le pays, a profondément chamboulé la campagne. Reportant, délocalisant, puis dématérialisant presque totalement les conventions des deux partis, ces grands-messes politiques qui ont lieu à l’issue des primaires et en amont des élections.

Fractures idéologiques. Outre un élan d'enthousiasme des supporteurs et un sursaut dans la couverture médiatique, elles servent traditionnellement à définir la plateforme politique des campagnes, à faire défiler les têtes de gondole du parti, et se concluent par le discours d'acceptation de leur nomination par les candidats. Michelle et Barack Obama, le couple Clinton, la Speaker de la Chambre des représentants Nancy Pelosi ou les figures progressistes Bernie Sanders et Alexandria Ocasio-Cortez doivent néanmoins s'exprimer la semaine prochaine. Le Parti démocrate, aux fractures idéologiques encore très visibles lors des primaires, doit montrer sa capacité à rassembler son électorat pour battre Donald Trump en novembre.

La convention démocrate, la semaine prochaine depuis Milwaukee (Wisconsin), comme son pendant républicain, f