La justice malaisienne vient de condamner Najib Razak à 12 ans de prison pour abus de pouvoir et blanchiment : lui et son entourage auraient détourné 4 milliards d’euros destinés à financer des infrastructures. Pour la chercheuse Sophie Lemière, ce verdict peut être vu comme un triomphe de la justice ou, au contraire, comme un énième coup politique, la popularité renaissante de Najib devenant une menace pour le pouvoir en place. Photo AFP