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Le pays a été vivement critiqué pour avoir refusé de s’engager sur une sortie du combustible samedi lors du «pacte de Glasgow». Une indignation qui cache mal les autres échecs du sommet, à commencer par les aides aux Etats en développement.
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par Jordan Sacksick
publié le 3 janvier 2022 à 15h44

Tout avait pourtant bien commencé. L’engagement du Premier ministre indien, Narendra Modi, d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2070 avait été salué par tous. Les promesses de New Delhi sur le développement des énergies renouvelables avaient marqué les esprits. Et puis patatras: pour beaucoup, c’est l’Inde qui a gâché la COP26.

A la dernière minute, samedi soir, la délégation indienne a mis son veto: pas question de parler de «sortie» du charbon, terme remplacé par une simple «réduction». Dans la précipitation, le texte de la déclaration finale a donc été édulcoré. De quoi mettre le président de la COP26, Alok Sharma, Britannique d’origine indienne, au bord des larmes, «profondément désolé» de ces changements. Même la Suisse y est allée de ses récriminations face à l’intervention indienne. «Le monde n’a pas besoin de freiner mais de stopper le charbon», a protesté la ministre de l’Environnement helvète.