Bouton Lire dans l'app Lire dans l'app

Voitures diesel

Article réservé aux abonnés
publié le 8 février 2015 à 19h16

Un carburant jadis omniprésent

Le diesel déjà sur la voie du déclin ? C'est ce que semble traduire l'évolution des ventes en France. Comme l'explique François Roudier du Comité des constructeurs automobiles français (CCFA), «de 73% en 2012, la part des ventes de diesel s'est réduite à 64% l'an passé. A ce rythme, nous pensions que la parité 50-50 entre l'essence et le diesel serait atteinte en 2020. Mais le mouvement vient de s'accélérer en janvier avec une part du diesel dans les nouvelles immatriculations tombée à seulement 59%». Les constructeurs n'entendent pourtant pas l'abandonner. D'abord parce qu'il représente pour certains 70% de leurs ventes, mais surtout parce que les véhicules diesel rejettent beaucoup moins de CO2 que les moteurs essence. La présence du diesel dans leur gamme leur est nécessaire pour abaisser le taux moyen d'émission de CO2 de leur production et répondre aux normes fixées par la Commission européenne. En 2021, ce seuil sera abaissé de 130 g/km de CO2 à 95 pour l'ensemble des constructeurs. Avec 110 g/km de CO2 de moyenne pour l'ensemble de sa gamme, PSA est aujourd'hui le moins polluant des constructeurs européens en termes de rejet de CO2.

Un danger à réévaluer ?

Les études sur l'impact sanitaire du diesel sont accablantes, mais les constructeurs accusent les antidiesel de manquer de crédibilité. En juin 2012, un rapport de l'Organisation mon