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L'Etat vole au secours d'Heuliez

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L'Etat est prêt à investir à hauteur de 10 millions d'euros dans l'équipementier automobile menacé de cessation de paiement en avril.
Des employés de l'équipementier automobile Heuliez écoutent leurs délégués syndicaux, le 23 mars 2009. (ALAIN JOCARD/ALAIN JOCARD/AFP)
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publié le 24 mars 2009 à 15h23
(mis à jour le 24 mars 2009 à 15h29)

L'intérêt porté par Ségolène Royal et Jean-Pierre Raffarin à Heuliez aura finalement payé.

L’Etat s’est dit prêt à investir 10 millions d’euros dans l’équipementier automobile, menacé de cessation de paiement, a indiqué Luc Chatel ce mardi.

Il a néanmoins fait savoir que l’hypothèse d’un investissement via le Fonds stratégique d’investissement (FSI) reste privilégiée.

«Le Fonds stratégique d'investissement investira 10 millions d'euros dans le capital d'Heuliez, à trois conditions: qu'il y ait un vrai projet industriel réaliste, qu'il y ait un tour de table financier, et les actionnaires du groupe doivent participer à ce tour de table», a expliqué le porte-parole du gouvernement.

Toutefois, si les trois conditions demandées n’étaient pas réunies, Luc Chatel a affirmé que l’Etat interviendrait à hauteur de 10 millions d’euros dans Heuliez, indépendamment du FSI.

«Il faut trouver 45 millions d'euros, nous avons déjà trouvé 10 millions d'euros dans le FSI, le conseil régional est prêt à investir 5 millions d'euros et un fonds d'investissement est prêt à investir à hauteur de 7 millions d'euros. On a donc la moitié du besoin demandé» précise-t-il.

De son côté, le directeur général du FSI, Gilles Michel, a déclaré que «le FSI ne pouvait pas être le seul investisseur. Il n'a pas vocation à prendre le contrôle des entreprises industrielles».

Mer