Jean Gandois a été élu officiellement hier président du CNPF
(Conseil national du patronat français) par l'assemblée générale de l'organisation patronale. Il succède à François Périgot, en poste depuis 1987.
Seul candidat après le désistement de son concurrent Jean-Louis Giral, Jean Gandois a recueilli 395 voix sur 446 votants. Né en 1930, polytechnicien, Jean Gandois a dirigé successivement Sollac (sidérurgie) et Rhône-Poulenc (chimie), avant de terminer sa carrière avec deux présidences: celle de Pechiney (aluminium), qu'il a quittée en juillet, et celle du groupe sidérurgique belge Cockerill-Sambre, qu'il conservera.
Souhaitant «revigorer les rapports contractuels avec les organisations syndicales», Jean Gandois a exclu «un nouveau Grenelle». «La protection sociale au sens large [...] est bien un domaine qui doit être négocié au niveau national, mais l'aménagement du temps de travail et certains aspects salariaux peuvent être discutés au niveau des entreprises», a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse.
«L'emploi ne se décrète pas»
Jean Gandois veut doter le CNPF d'un «projet global et cohérent». En clair, quand il réclame une baisse des charges salariales pour inciter les entreprises à embaucher, le CNPF doit également réfléchir à la réforme fiscale que cela impliquerait. Jugeant que «l'emploi ne se décrète pas», il se déclare toutefois «prêt à accepter des rendez-vous». «Et si on s'est trompé, on corrige.»
Jean Gandois a ainsi affirmé que le CNPF était favorable «à