Des semaines, si ce n'est des mois, qu'ils attendent ce moment. Aux Hortensias, établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes de Dijon (Côte-d'Or), la campagne de vaccination a débuté mercredi, un mois jour pour jour après le lancement de la campagne nationale de vaccination. Epargnée pendant la première vague, la structure privée à but non lucratif, qui accueille 86 résidents, a connu ses premiers cas en novembre. Résultat : tous ceux qui ont été récemment atteints devront attendre trois mois pour se faire vacciner. Des semaines d'épreuve, qui ont laissé pensionnaires et personnels impatients de voir enfin le précieux sérum arriver. Quinze jours après avoir suivi le processus de recueil du consentement des résidents, Libération a passé vingt-quatre heures aux Hortensias, de l'arrivée des doses à leur injection.
Mardi 26 janvier
14h40. C'est un tout petit carton, qu'elle transporte dans un chariot isotherme à roulettes. Dedans figurent les huit flacons du vaccin Pfizer-BioNTech, lovés contre un pain de glace. «Quand le transporteur a sorti ce tout petit carton du camion frigorifique, j'étais presque déçue», plaisante Nadine Coat, pharmacienne référente des Hortensias, chargée de la livraison. Il faut dire que comparé au classeur massif dans lequel elle a archivé les 120 pages de consignes sanita