Tout à sa volonté d'affirmer sa puissance, le président Macron bouscule les usages avec son intervention devant les parlementaires réunis en Congrès ce lundi, à la veille du discours de politique générale d'Edouard Philippe. Le président a cette possibilité depuis la réforme constitutionnelle de 2008, et avant lui Nicolas Sarkozy et François Hollande l'ont utilisée, comme l'explique cet article. Ça n'était pas possible avant car il s'agissait pour les parlementaires de «se protéger du talent oratoire du chef de l'exécutif».
S'ensuivront les prises de paroles de onze parlementaires, dix hommes et une femme. Suivez cette après-midi versaillaise ici même en direct.
Plusieurs choses à retenir de ce discours-fleuve :
La réduction d'un tiers du nombre de parlementaires, ce qui voudrait dire que les deux chambres de la République seraient amputées de 300 personnes, si nos calculs sont justes.
L'introduction d'une dose de proportionnelle au Parlement.
La suppression de la Cour de justice de la République, juridiction d'exce