Tiens, se dit un soir le pré-confiné, et si on regardait BFM ? Si on cherchait des tuyaux sur le degré de serrage ou l’hybridation du confinement à venir ? Sur la lutte de l’acceptabilité et de la désobéissance civile. Ô surprise : ça cause burkini. En janvier ? Oui, en janvier. Le burkini, mesdames messieurs, c’est toutes saisons.
Le 739e épisode du feuilleton burkini commence quand le collectif contre l'islamophobie en France (CCIF, dissous depuis) demande à la base de loisirs de Jablines-Annet (Seine-et-Marne), propriété de la région Ile-de-France, «le retrait du panneau et de l'article» du règlement interdisant l'accès «aux personnes portant un burkini», considérant cette interdiction comme discriminatoire. Le tout en adressant une copie de son courrier à la Défenseuse des droits, laquelle demande des explications à la base de loisirs.
C'est parti. Plusieurs médias fondent sur la friandise hors saison. C'est d'abord le Point, qui révèle cette saisine de la Défenseuse. C'est encore auprès du Point, que la présidente de la région Valérie Pécresse estime que les services de la Défenseuse des droits ont «perdu le sens des réalités». En revanche, c'est auprès du Figaro, que le vice-président de la région chargé de la jeunesse et des sports Patrick Karam s'élève, «au moment où l'on examine le projet de loi contre le séparatisme à l'Assemblée», contre «ce courrier hallucinant qui révèle un parti pris in