Huit ans après en avoir pris les commandes Claude Onesta fait le point sur l’évolution du jeu des Bleus qui partent favoris des championnats d’Europe qui débutent demain en Autriche, où ils pourraient réaliser un triplé historique après leurs titres olympique et mondial.
D’abord, en quinze jours de préparation, il nous a été impossible de changer des plans de jeu. Pas de révolution donc, car le temps nous manque, mais de minuscules ajustements. On reste fidèle à la base de notre jeu : la défense agressive. Notre but est de provoquer des soucis à l’adversaire. De le faire dérailler et de gripper ses mécanismes de jeu. Nos adversaires, eux, essaient toujours de «surnombrer» autour de nos tireurs. Notre but est d’agir sur le jeu adverse, de le défaire, de le détricoter de façon à brouiller les solutions qu’il recherche en s’appuyant sur cette défense agressive.
Hmm, je ne crois pas vraiment à une école… car cette équipe est multiculturelle avec des fondamentaux acquis à Pointe-à-Pitre, Strasbourg ou Saint-Denis de la Réunion ! Ce qui est déroutant pour l’adversaire, c’est cette harmonie faussement «désordonnée» qui n’est pas issue de l’académisme du jeu. Cette équipe est capable de jouer dans un premier temps sur la vitesse et de passer immédiatement au combat physique très intense. C’est un mélange d’aisance et de puissance.
Luc Abalo, Daniel Narcisse, c’est presque une «latinisation» du jeu. Alors que Nikola Karabatic ou Bertrand Gille, c’est l’expression germanique du jeu. Ce q