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Cannes, jour 4 : Cafards, mouches chelous et «Règne animal» - update 1547

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Au menu de ce journal de bord: les insectes s’attaquent aux critiques, qui le leur rendent bien après avoir subi Sean Penn et ses Blacks flies. Mais la journée a été sauvée par d’autres «bestioles», celles de Thomas Caillet, dans un film fantastique ambitieux.
(Florian Desloires/Crédit IPTC)
par Victor Beylot, Paris
publié le 16 février 2024 à 10h03
(mis à jour le 28 octobre 2024 à 14h45)

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Des bataillons de cafards ayant décidé de courir sur nos claviers en pleine rédaction d’importantes critiques sur les films du jour, on ne garantit plus que ce journal de bord soit 1, sans coquilles; 2, sans trace de Baygon à tête de mort. Pour se consoler de cette attaque d’insectes et étant considéré que chacun à le droit de vivre son festival à sa façon, nos collègues d’un grand quotidien du soir auraient dû déménager en panique après la découverte de punaises de lit tentant de terrasser un dispositif éditorial supportant mal la grattouille infectieuse de haute intensité (surtout s’il y a projo du film turc de 4h20 en plan fixe à 8 heures du mat’).;

Le film du jour

Puisqu’on parle bestioles, on a complètement adoré le Règne animal de Thomas Cailley, un blockbuster d’auteur français au budget ambitieux, entre Steven Spielberg et Gilles Deleuze. Une fable fantastique où les genres s’hybrident, qui nous place aux premières loges des mutations de l’espèce humaine avec dans le rôle de l’ado lancé dans le tumulte de cette grande mutation du monde, Paul Kircher, première vraie révélation masculine de ce début de festival. Le Règne animal, vers l’indéfini et au-delà: la critique de Luc Chessel est à lire ici

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