Nous manquons IPhone qui sonne en cours, envoi de photos (ou d’émojis flamme) sur les «groupes classe» créés à chaque rentrée sur Snapchat, bagarre entre élèves balancée fissa sur les réseaux sociaux, jeune fille victime de revenge porn et dont la photo dénudée circule dans le vestiaire des garçons en cours de sport… Les anecdotes racontées par les professeurs – certaines anodines et rigolotes, d’autres graves et passibles de poursuites pénales – ne manquent pas. «Près de 80 % des conseils de discipline que nous mettons en œuvre sont liés à un usage inapproprié du portable», explique le chef d’établissement d’un collège privé, qui souligne que «malgré [leurs] efforts pour que les jeunes soient moins accrochés à leur smartphone, notamment en faisant de la prévention, force est de constater qu’[ils] n’y arrivent que très peu.» Adèle (1), professeure d’anglais dans l’Ain, abonde : «Un jour, lors d’une sortie scolaire, les élèves ont dû laisser leur smartphone dans une enveloppe scellée. C’était comme si on avait enlevé un doudou à un enfant de maternelle : un drame.»
IPhone qui sonne en cours, envoi de photos (ou d’émojis flamme) sur les «groupes classe» créés à chaque rentrée sur Snapchat, bagarre entre élèves balancée fissa sur les réseaux sociaux, jeune fille victime de revenge porn et dont la photo dénudée circule dans le vestiaire des garçons en cours de sport… Les anecdotes racontées par les professeurs – certaines anodines et rigolotes, d’autres graves et passibles de poursuites pénales – ne manquent pas. «Près de 80 % des conseils de discipline que nous mettons en œuvre sont liés à un usage inapproprié du portable», explique le chef d’établissement d’un collège privé, qui souligne que «malgré [leurs] efforts pour que les jeunes soient moins accrochés à leur smartphone, notamment en faisant de la prévention, force est de constater qu’[ils] n’y arrivent que très peu.» Adèle (1), professeure d’anglais dans l’Ain, abonde : «Un jour, lors d’une sortie scolaire, les élèves ont dû laisser leur smartphone dans une enveloppe scellée. C’était comme si on avait enlevé un doudou à un enfant de maternelle : un drame.» de moyens pour sécuriser la vie quotidienne des Calédoniens