Bouton Lire dans l'app Lire dans l'app
Décryptage

Au Centre national de la musique, une première année et du pain sur la planche

Article réservé aux abonnés
Après un an d'existence, le CNM continue de gagner en importance en apportant son aide au secteur culturel frappé par la crise sanitaire et explore des pistes pour un streaming plus juste.
Captation de l'orchestre Le Balcon de Maxime Pascale à la fondation Singer-Polignac à Paris, le 27 mai. (Photo Cyril Zannettacci. Vu pour Libération)
publié le 29 janvier 2021 à 19h56

Le Centre national de la musique fête son premier anniversaire. Et, malgré les difficultés sanitaires du moment, peut-être aussi grâce à elles, il étend chaque jour son périmètre et son importance. L’institution n’a pas encore de locaux à sa taille (elle s’installera au printemps près de la BNF) et multiplie les réunions par zoom, qu’à cela ne tienne : sa présence, massive, est saluée par bien des acteurs de la filière. A l’image du CNC pour le cinéma, le CNM représente l’outil d’intervention de l’Etat dans le secteur de la musique. Cet Epic est placé sous la tutelle du ministère de la Culture, conjointement coiffé par la Délégation générale de la création artistique et celle des médias et des industries culturelles.

«Exigence de résultat et de rapidité»

La gestation de ce gros bébé aura couru sur une quarantaine d’années et se trouve encore, à la marge, en cours de processus. Préfiguré par Françoise Nyssen en 2018, officiellement créé en janvier 2020 par Franck Riester, il succède au Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV). En novembre dernier, il a englobé les quatre associations qui répartissaient les aides au secteur de la musique : le Bureau Export, l’Irma (Centre d’information et de ressources pour les musiques actuelles), le Fonds pour la création musicale ainsi que le Calif (Club Action des labels et des disquaires indépendants français). L’institution est dirigée par Jean-Philippe Thiellay, ancien directeur général de l’Opéra de Paris sous l’ère Lissner.

A lire aussi