Question posée par fab le 29/01/2021
Près d’un an après l’arrivée du Sars-Cov-2 en France, la question de l’imputation d’un décès au Covid-19 reste d’actualité : d’aucuns considèrent en effet que nombre de morts sont encore massivement comptabilisés, à tort, comme liés au virus.
Dans un précédent article, nous avons longuement détaillé les différents canaux de remontée des données relatives aux décès Covid dans l'Hexagone. Parmi eux, le travail du CépiDc, une unité de l'Inserm, apparaissait comme le plus proche de la réalité, dans la mesure où cet organisme épluche tous les certificats de décès, et notamment le volet relatif aux causes de la mort.
Interpréter les certificats de décès
Concrètement, le CépiDc a établi, pour le Covid-19, un protocole permettant de retenir, dans un premier temps, tous les certificats de décès où est mentionné le terme Covid, ce qui implique que la mort du patient est liée, d’une façon ou d’une autre, à cette maladie. En effet, si la personne décédée est porteuse du virus mais que le médecin est sûr que celui-ci est étranger à la mort, il n’est pas censé faire figurer le terme Covid sur le certificat.
Une distinction est ensuite opérée entre les certificats où le Covid est «confirmé», et ceux où le Covid est «suspecté». L’inscription par