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«C’est un jour de honte pour l’Etat britannique», annonçait lundi 20 mai dans l’après-midi le Premier ministre, Rishi Sunak. Plusieurs décennies après les faits, alors que 30 000 personnes ont été infectées et qu’une victime meurt en moyenne tous les quatre jours, le gouvernement britannique a enfin admis sa responsabilité et a promis de payer «quel que soit le prix».
par AFP
publié le 21 mai 2024 à 16h30


Le scandale du sang contaminé – qui a également touché la France dans les années 80 et 90 – concerne deux catégories de victimes. D’une part, les hémophiles traités avec un produit sanguin venu des Etats-Unis, le «Facteur VIII», et d’autre part des personnes ayant reçu des transfusions lors d’une opération dans le système de santé public. Dans les deux cas, ces patients ont été exposés à une contamination au VIH ou à l’hépatite C, et environ 3 000 d’entre eux ont succombé à l’une ou l’autre de ces maladies.