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Titre de test Amandine

Ceci est le sous-titre de mon article
Calais, le 21 août 2020. Sans cesse chassés des campements, des milliers de demandeurs d’asile vivent dans la précarité dans l’attente de papiers ou d’une traversée. SUR LA PHOTO: Des migrants attendent le camion de ravitallement, près de l'hôpital à la naissance des terrains vagues. (Richard BARON/Photo Richard Baron pour Libéra)
par Amandine BASCOUL-ROMEU et Frédéric Béziaud
publié le 5 novembre 2020 à 22h31

Je n’avais pas remarqué l’ergonomie quand on sélectionne plusieurs titres.

Ils l’ont répété ces jours-ci avec insistance. Alors que des experts ont suggéré de confiner plus fortement les personnes âgées et vulnérables, différents membres du gouvernement sont monté au créneau pour réaffirmer que l’exécutif n’avait aucunement l’intention d’imposer une telle mesure aux seniors. “A la fois pour des raisons de faisabilité et à la fois pour des raisons de solidarité entre les générations, ce n’est pas une solution que nous avons retenu et que nous retiendrons”, a ainsi expliqué Olivier Véran, ce week-end, en marge d’une visite dans une maison de retraite de Clamart, dans les Hauts-de-Seine. «Une telle stratégie supposerait qu'à partir d’un certain âge, les gens n’ont plus le droit de sortir de chez eux, et les autres peuvent continuer à circuler. Drôle de société !» a ajouté le ministre de la Santé.


Certes les personnes âgées ont plus de risque de développer des formes graves du Covid-19, mais «dans un tel scénario, il serait très compliqué de fixer une limite d’âge pertinente», a-t-il argumenté, soulignant que «l’âge moyen d’un patient en réanimation atteignait 62 ans, mais que 30% des patients en réanimation avaient moins de 60 ans».